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[Test] Charlie Murder

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Beat Them All ! Haha c’te jeu de mots !

jaquette-charliemurderComment ça, quel jeu de mots ? Bah oui, « beat », ça veut dire battre/combattre, mais aussi rythme ! Et là il s’agit d’un beat’em all qui met en scène un groupe de musiciens. D’où le rythme. Voila. *rires*. Sinon ça va vous ? Alors, Charlie Murder, c’est donc un *combattez les tous*, en français, et qui nous place dans un monde ravagé par le chaos. Encore lui, le salopard ! Avec les zombies qui vont avec, et autres démons et gros pas beaux qui mangent des trucs à base d’humain. C’est là que votre petit groupe de rock punk psychopathe arrive pour tout défoncer. La raison : une vengeance, en relation avec le groupe, dont l’histoire nous est retracée au cours de l’histoire par des flashbacks bien tordus (avec notamment la phase à la Guitar Hero qui fait plaisir) Cela dit, pour le plaisir de la découverte, vous n’en saurez pas plus sur l’histoire, pour les plaintes, adressez-vous au guichet B-36 au fond à gauche près des cabinets.

Alors on reste dans le simple, mais efficace pour la jouabilité : coup de base, coup fort, chope, saut, utilisation d’objet : l’habitué ne sera pas perdu, et le néophyte apprendra aisément les rudiments des contrôles de Charlie Murder. Avant de se lancer dans la partie, on choisit son personnage parmi 5 protagonistes qui ont chacun leur spécialité. On peut d’ailleurs jours à 4 en local, ou sur le Xbox Live, et c’est juste du bonheur ! Même si l’écran devient une orgie de sprites et de sang, le plaisir est là, et surtout ça ne rame pas d’un pouce, et c’est maniable. Mais la recette n’a-t-elle pas déjà comme un petit air de déjà vu ?

Charlie Vs The World

charlie-murder-bar-fightAlors un beat’em all, une histoire tordue, un groupe de rock… On ferait volontiers la comparaison avec Scott Pilgrim Vs The World, un titre juste excellent. Dans Charlie Murder, l’univers est plus noir et torturé, et on y fait plus de références à la consommation électronique moderne (Twitter, téléphone portable, QR-Codes…) qu’au monde du jeu vidéo, dont les références regorgent dans Scott Pilgrim. Ceux qui ont l’œil aiguisé ( ?) auront remarqué qu’il s’agit du même studio qui est à l’origine du génial Dishwasher, que l’on recommande avec plaisir à qui aime les bonnes choses relativement sombres, avec du rouge dedans.

En terme de différence, parlons d’une mécanique intéressante : le téléphone, qui est un élément essentiel de l’aventure avec 4 fonctions, chacune étant assignée à une direction de la croix digitale. Première fonction : accéder aux capacités de votre personnage : on y attribue les nouvelles compétences, et les points dans chaque domaine (force, défense…) Une dimension RPG sympathique qui permet de customiser son personnage, et de le booster à chaque niveau gagné. Autre fonction : l’accès aux tweets, pour voir le nombre de personnes qui vous suivent, et les commentaires (virtuels) qu’on vous soumet. Juste pour le fun donc. Cela dit, par curiosité, j’ai reluqué le nom du compte assigné au personnage de Skelekitten, indiqué au nom de @skelekitten dans le jeu. Et il s’avère qu’un compte Twitter skelekitten existe…  Et qu’il n’a rien à voir avec celui du jeu. Voila, c’était l’anecdote moisie, mais gratuite ! Bien qu’elle vous ai couté un peu de temps.

Donc, bref, troisième fonction : les mails, pour lire des mails parfois utiles niveau informations, et enfin l’appareil photo, qui permet de dégoter des objets en flashant les codes planqués dans le décor. Un système original et plaisant, qui donne une dimension sympa au jeu. Malgré des mécaniques classiques pour un jeu du genre, Charlie Murder trouve des ressources variées, et qui sont à la base d’un jeu truffé de bonnes choses.

Ou est Charlie ? DANS TON….

charlie-murder-screen…Ecran, bien sûr. Et on peut lui changer sa tenue vestimentaire si on veut. Comme chacun des personnages d’ailleurs, et avec un coté utile en plus : chaque vêtement possèdes des boosts de capacités ou de statistiques (+1 en défense, ajout d’un élément feu…) qui donne un petit plus au système de RPG de ce Beat’em all, en complément des bonus que l’on attribue nous-même via le téléphone. Notez que les vêtements que vous choisissez sont visibles sur le personnage, dont le look peut parfois être étonnant selon ce que vous équiperez !

Et en plus des vêtements, les tatouages (qu’on peut vous faire moyennant quelques dollars), vous donnent droit à des capacités uniques, appelées Anarchies (bouclier d’épines, boost d’attaque…) Enfin, pour clore ce passage RPG, on trouve bien sûr des objets en tuant des ennemis, ou en cassant des objets, et parmi ceux-là, on peut dégoter des ingrédients pour brasser des boissons. De façon temporaire, elles vous accordent divers bonus, qui varient selon les ingrédients que vous mélanger à la distillerie.

charlie-murder-screenshot-editeur-ME3050104117_2Mais l’aspect RPG n’est pas le seul qui vient s’incruster dans le jeu. En plus d’une phase Guitar Hero, on a aussi droit à du shoot, et d’autres sortes de mini jeux débiles mais efficaces. Et on passera sur les kilos de secrets à trouver, en plus des QR-codes à scanner, un stage bonus, un boss caché et une fin alternative sont au programme.

Pour l’aspect technique, c’est dans la veine créative du studio, à laquelle on adhère ou pas, mais son aspect a une identité propre, et est servi par une bande son qui colle très bien à l’action, et sympa pour peu qu’on aime le rock.

Un petit mot sur le multijoueurs en ligne : il n’est pas possible de prendre le même personnage, du coup, si vous avez passé votre temps à booster Charlie, mais qu’un joueur l’a déjà choisi, vous devrez vous rabattre sur un autre personnage… Ah oui, et la difficulté de base est pas vraiment ardue. Mais c’était juste histoire de trouver la p’tite bête ! Car une fois le jeu fini, on peut débloquer 2 nouveaux niveaux de difficulté, plus respectables.

Difficile de trouver à redire sur ce Charlie Murder, peut-être dans la sensation de déjà joué, pour les habitués du genre, ou l’aspect répétitif pour ceux qui n’ont pas l’habitude… Mais cela n’enlève rien au plaisir de la découverte, et on se prend à défoncer tout ce qui bouge dans ce monde dévasté le sourire aux lèvres, dans un titre, aux qualités indéniables, bourré de fun, et dont le coté RPG permet des combinaisons qui promettent des heures et des heures de jeu en solo ou à plusieurs.

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